1978, LA DEUXIEME RENCONTRE, à Paris
T.L. Osborn est à Paris ?
Oui, au café-bar chrétien du 178 rue Legendre, et il a besoin de ses clés. Peux-tu les lui apporter ?
C'est une chance inouïe que me propose Jean Fauvel. Une fois là-bas, Je pousse la porte et me retrouve alors devant un homme à genoux. Il n'est pas en train de prier, mais de coller une grande photo sur un support de carton.
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Il lève son visage, oui c'est bien lui, |
Pendant ce temps, dans cette petite boutique, tout le monde s'est arrêté de travailler. Frère Osborn en profite pour me présenter son épouse, Daisy, une très belle femme au port de tête altier, au regard franc et au sourire éclatant. A vrai dire, tous deux parlent merveilleusement bien notre langue, je dirais même, mieux que la plupart des Français, car ils font toutes les liaisons entre les mots qu'ils emploient, tout en s'appliquant à user d'un vocabulaire très recherché. Daisy a saisi quelques livres sur une table et me les offre : Ce sont les derniers écrits de T.L., me dit-elle. Ils ont été traduits en français car, outre la France, votre langue est parlée dans plus de trente pays dans le monde !